Printemps
Né de rien, né d’un rêve au fil d’une eau songeuse,
Né d’un flocon volé au secours de l’hiver,
Le bourgeon éclaté se gonfle de lumière
Se projette, se tend vers l’aube paresseuse.
Et les rayons plus chauds d’un toucher de soleil
Ont tôt fait de l’ouvrir au monde et ses appels,
L’azur presque trop pur l’enflamme, le réveille :
C’est l’œuvre des saisons, de la sève nouvelle…
Il est là comme un chant, impalpable douceur,
Il est là simplement miroir à l’ infini,
Sans retenue, il s’offre aux caresses des heures,
A la brise timide, aux souffles alanguis.
,
Comme un bourgeon d’amour lové dans ton sourire,
Je me ferai printemps au cœur de tes silences,
Et mes sens éveillés au feu de ton désir
Sur nos corps embrasés
se feront impatience.
Badadou
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2 avril 2004
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