La liseuse

 

 

Liseuse au coin du feu, toi, femme entre les femmes,

femme d’un temps jadis depuis longtemps enfui,

amoureuse et rêveuse, doucement  attendrie…

Quels mots tendres  ton  tendre a-t-il ainsi couchés   pour te faire le regard aussi brillant ?  Quels mots pleins de soleil, pour allumer dans tes yeux autant

d ‘étoiles et de comètes ? Pour accorder à ton sourire tant de gaité grâcieuse et de joie contenue ?

 

Petite fille déjà j’aimais te contempler, durant de longs moments où le temps suspendu ne pouvait plus m’atteindre… J’espérais qu’un jour, à moi aussi, on m’écrirait  de ces choses jolies qui font battre le cœur : j’aimais avant d’aimer, découvrant, pressentant à travers ton image le bonheur d’être celle…

 

Le temps m’a rattrappée, les mots s’en sont allés,

 

...l’amour demeure  .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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