Commençons si vous le voulez bien par admirer ce superbe bébé : son regard vif et observateur, ses gestes grâcieux et son front large, signe d’une grande intelligence J,

ses petites jambes potelées sont témoins de sa vigueur et de son bel appétit de vivre…

Bref, c’est moi !

Ma maman étant une cuisinière hors pair, c’est auprès d’elle que je me suis initiée à la saveur des bonnes choses, et en particulier du bon beurre de Bretagne, que je dégustais à la petite cuiller lors de la confection du gâteau au chocolat… et autres pâtisseries !

Je me mets également de bonne heure à la réalisation de superbes chefs d’œuvres picturaux, dont vous pouvez admirer ici l’originalité et la qualité artistique d’un goût déjà très sûr…

Me voici en Grande Section de Maternelle avec ma robe en laine qui me piquait le cou, et cela ne m’empêche pas de faire un beau sourire pour cette photo d’identité…

Voilà Noël et la magie de ces matins où nous nous réveillions de bonne heure malgré le coucher tardif pour participer à la messe de Minuit, la porte de la salle à manger était fermée mais nous essayions de regarder par les vitres les neuf paires de chaussures bien propres et ce qu’elles contenaient… Ces matins là ont encore l’odeur de la brioche et du chocolat chaud, les lumières de la crèche et l’excitation de la surprise…

Une autre fête, la kermesse de l’école…

Nous préparions une danse et cette année là j’étais une japonnaise ! C’est Maman qui confectionnait tous nos costumes, en tissu ou en papier crépon, et selon les années, j’ai été fleur, pierrot, carte à jouer…

Ensuite nous avions la permission de faire quelques parties de pêche à la ligne et ramenions quelques babioles qui nous semblaient des trésors…

Cette année là j’avais participé brillamment aux jeux sportifs organisés par la commune, les Jeux Réginaburgiens.

J’ai eu deux fois la médaille d’or, en CP et en CM2. Il est vrai qu’en course de vitesse, je ne me défendais pas mal, et je jouais assez bien aussi à la balle au prisonnier. Mais j’ai bien changé depuis : je ne sais plus grimper à la corde ni rattrapper mes fripons d’enfants !